Entretien croisé entre La Buse et WFWA par Julia Burtin Zortea

Vendredi 16 juin 2023 à 19h à la librairie L’Hydre aux mille têtes à Marseille

À l’occasion de la parution du manuel Aujourd’hui, on dit travailleur·ses de l’art, son autrice Julia Burtin Zortea s’entretient avec deux collectifs engagés et en lutte contre les inégalités et les dominations dans le milieu de l’art : La Buse et Wage For Wage Against.

Si la fréquentation des musées augmente, si la culture tient une place de plus en plus importante dans nos pratiques quotidiennes, les artistes connaissent pourtant une précarité grandissante. Dans les rues, les institutions et les écoles d’art de différents pays, des mobilisations émergent pour dénoncer les rapports de pouvoir qui structurent le milieu de l’art.

Julia Burtin Zortea est autrice, journaliste et traductrice. Après avoir participé à diverses aventures éditoriales en collectif, elle fait actuellement partie de la revue féministe Panthère Première. Outre ses travaux d’écriture et d’enquête, elle organise des évènements pour diffuser pensées critiques et travaux académiques en-dehors des espaces canoniques d’élaboration des savoirs.

La Buse est un collectif composé d’artistes, auteur·rices, chercheur·euses, graphistes, critiques, commissaires d’exposition, enseignant·es, etc. Depuis 2018, La Buse questionne le système économique de l’art et milite pour une réforme du statut et de la rémunération des artistes-auteur·rices. Le collectif invite à s’organiser sous l’identité commune de « travailleur·ses de l’art ».

Wages For Wages Against est une campagne pour une rémunération équitable des artistes en Suisse, de meilleures conditions de travail, et une économie alternative des arts. Son objectif est de minimiser la précarité, les inégalités financières et les asymétries dans le domaine des arts. Et de permettre à pratiques non-commerciales de s’épanouir.

Librairie L’hydre aux mille têtes – 96 rue Saint-Savournin 13001 Marseille

Cette soirée est proposée dans le cadre du programme Tournée générale et rendue possible grâce au soutien de l’association Libraires du Sud.